Le Kenya,L’Ethiopie, L’Ouganda, La Tanzanie, Le Rwanda, Le Gabon, Le Centrafrique, Le Cameroun, L’ Afrique de Sud, Le Zimbabwe, Le Togo, Le Ghana et le Bénin ont pris part au Cevaste de Pahou (Ouidah) à la mise en œuvre du projet de Conservation de la Diversité bio-culturelle et de la résilience des communautés locales et des écosystèmes de African Biodiversity Network (ABN).
La mère Jah de CEVASTE, a saisi cette opportunité pour présenter le catalogue dédié aux semences dans la mise en oeuvre de ce projet. Cette aventure a débuté avec SEWOH ( pour un monde sans faim retrouvons nos semences) , protégeons et multiplions les plantations de semences endogènes.Le fruit de trois années et demi de recherches est l’implantation à Tori d’une banque de semences endogènes . »Pour la mise en oeuvre du projet au Bénin,c’est Cevasate qui a été retenu avec bread for world aux côtés de l’ ABN ». L’objectif pour nous est de laisser des semences en héritage à la nouvelle génération a -t -elle indiqué. « 46 semences locales ont été identifiées et nous avons intensifié les recherches pour atteindre 75 semences disponible à la banque de semences à Tori .

Pour Rodrigue Mhindou MBINA participant du Gabon , il s’ agit d’aider les communautés à sauver les semences ainsi que la préservation de la bio diversité. Le Bénin ,le Zimbabwe, et le Ghana ont bénéficié de ce projet en Afrique avec le soutien de l’Agence suédoise de coopération internationale pour le développement (Sida) qui est engagée depuis longtemps dans les efforts internationaux de protection et de conservation des forêts et compte parmi les plus grands donateurs dans ce domaine.

Nous avons déjà un programme au niveau de Nature tropicale « graine future » Nous participons avec ce programme à la protection et la conservation des forêts souligne Marie Dossou Bodjrenou de Nature tropicale ONG « nous essayons d’associer les jeunes et les mettre en contact avec la forêt pour une immersion en pleine nature. Ce projet vient en appui et accompagne ce que nous faisons déjà depuis des années. »
La représentante de Nature tropicale ONG évoque aussi la suite après cette la validation. chaque pays ayant déjà élaboré son projet. Pour ce qui concerne le Bénin et principalement Nature Tropicale, souhaite travailler avec les jeunes et femmes, mais surtout les religieux. Car, il s’agit d’associer la communauté locale à mieux maîtriser ce qu’ils ont comme semences, mais aussi à mieux protéger son environnement. nous pensons que les religieux peuvent jouer un grand rôle et être utile à la société.
Il est à noter que les travaux de validation de ce projet sur la conservation de la biodiversité culturelle est mis en oeuvre en collaboration avec de l’agence de développement suédois piloté par le réseau africain pour la biodiversité (ABN).
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